« Je m’appelle quelqu’un : des ressources en partage, du savoir à l’imagination »

« La Chambre de l’art et de la culture Euro- méditerranéenne », une association bruxelloise, est constituée par des personnes ayant une longue expérience dans le domaine de la démocratisation de l’art et de la culture au niveau local, régional et international pour « le construire et le bien vivre ensemble ». La culture est ainsi pour « La Chambre » un enjeu social et politique dont sa gestion et sa créativité dans l’espace de la diversité bruxelloise peut renforcer la promotion de la cohésion socioculturelle de la Région. Ce projet du modèle culturel intégré propose d’organiser des ateliers interactifs et transversaux de créativité artistique et intellectuelle en vue de promouvoir le processus d’évolution de la construction des nouveaux repères pour une société participative et multi- origines dans le sillage des valeurs universelles (l’humanisme, l’ouverture, le pluralisme, la liberté de conscience et la démocratie). Il y sera abordé la question de l’identité en tant que l’histoire du sens de chacun face à celle de l’altérité : face à ce qui me questionne, me dérange et me complète. Les activités déclinées en ateliers d’art plastique, de photographie, de vidéo proposent une réflexion sur l’histoire de Bruxelles et son analyse intellectuelle et culturelle pour une citoyenneté multiculturelle solidaire, créative et paisible basée sur la reconnaissance de tous les bords culturels présents dans l’espace bruxellois.

Cartographie Culturelle

Croisement Perceptif / carte objective et carte subjective. Athénée Léon Lepage.

Les jeunes ont réalisé une carte, un plan qui représente leurs quartiers à Bruxelles en tant qu’un espace subjectif. Qu’est-ce que vous voyez ? Qu’est ce qui ressort ? Qu’est ce qui est diffèrent ? A votre avis, pourquoi ? Les élèves Racontent leurs perceptions singulière d’un espace collectif.

J’habite / J’aime – je n’aime pas / Privé – Public / Je vais – je ne vais pas / Chemin – parcours – trajectoire / Je connais – je ne connais pas / J’ai besoin – je n’ai pas besoin / M’attire – m’effraie / Autoriser – interdit / Fréquent – rare – occasionnel / Lieu de souvenir : souvenir heureux / Mes proches – travail – amis – familles – courses – loisirs. / Rencontre – détente / Agir – emprunte.

« Bruxelles : un musée à ciel Ouvert »

« Bruxelles : un musée interculturel à ciel Ouvert » propose de faire l’expérience de Bruxelles comme d’un grand musée ouvert au regard. Un musée entendu comme à la fois un monde d’objet qui témoigne d’une culture des cultures – ou d’une multi culturalité, et entendue comme un musée vivant ou anthropologique.

« Installation / une Culture des cultures »

Proposition d’un regard – au travers d’un dispositif d’installation artistique (sonore et visuelle) qui témoigne de ce regard – sur Bruxelles et sur ses différentes micro-cultures. A partir d’une récolte de données concrètes sur le territoire, tant anthropologique que physique de la ville. Il sera proposé d’interroger la multi-culturalité artistique, culturelle, social et visuelle à travers deux questions fondamentales : la différence culturelle et/ou l’hybridation culturelle, en partant à la recherche de – trace, d’artefact, d’objet, de décoration, de témoignage, d’architecture, etc. questionnant le rapport entre la différence ou l’hybridation culturelle. Il s’agit de reconnaitre, de chercher, de trouver les cultures et leurs diversités dans la culture bruxelloise. En réalisant une archéologie visuelle du rapport à la ville.

Esperanto. Diane Souetre, Valentine Vacher, Adrien Fort, Luka Citron, Gaetan Portier. 5 interprétations picturales de 6 langues différentes. Bande sonore + 5 Papier dessins.

Transcription graphique d’une bande son de différentes langues réunies, enregistrées dans les rues de Bruxelles et de personnes que nous avons rencontré. Nous avons écouté la bande son en boucle pendant que chaque membre du groupe transcrivait sa vision de la langue, sur une feuille A3 avec de la peinture que nous avions choisi préalablement. Les langues que nous avons choisi d’écouter sont l’espagnol que nous pouvons entendre en premier. En deuxième, nous pouvons entendre de l’anglais. Ensuite, de l’arabe, puis l’italien, du japonais et pour finir du créole.

 

 

Installation. Alice, Tiffany, Elisa

FR    A travers notre installation audio-visuelle, nous avons tenté de montrer la diversité et l’hybridation culturelle au sein de la ville de Bruxelles. Ainsi, nous avons parcouru la capitale, recueillant enregistrements et vidéos témoignant de la diversité ethnique. Immigré, touriste, naturalisé ou natif, retracez notre voyage dans Bruxelles pour vous-mêmes voyager dans le monde en cliquant sur les dossiers numérotés correspondant aux chiffres sur les punaises du globe.

EN    Through our audio-visual installation, we tried to show the cultural diversity within the city of Brussels. Thus, we toured the capital, collecting recordings and videos witnessing the ethnic variety. Immigrant, tourist, naturalized or local, retrace our journey through Brussels in order to travel the world by clicking on the numbered files corresponding to the digits on the thumbtacks of the globe.

ESP   A través de nuestra instalación audiovisual, hemos intentado de mostrar la diversidad y la hibridación cultural en la ciudad de Bruselas. Por eso, hemos recorrido la capital, recogiendo grabaciones y vídeos que muestran la mescla étnica. Inmigrante, turista, naturalizado o local, siga nuestro viaje en Bruselas para usted mismo viajar por el mundo, haciendo clic en los expedientes numerados correspondientes a las cifras sobre las chinches del globo.

NL    Via onze audiovisuele installatie hebben we geprobeerd de diversiteit en culturele hybridisatie binnen de stad Brussel te laten zien. Zo hebben we de hoofdstad bezocht, opnamen en video’s van etnische diversiteit verzameld. Immigranten, toeristen, genaturaliseerd of lokaal, hervinden onze reis in Brussel voor jezelf om te reizen over de hele wereld, door te klikken op de genummerde bestanden die overeenkomen met de cijfers op de punaises van de wereld.


IT    Attraverso la nostra installazione audio-visiva, abbiamo cercato di mostrare la diversità e l’ibridazione culturale all’interno della città di Bruxelles. Così abbiamo percorso la capitale, raccogliendo registrazioni e video che testimoniano la diversità etnica. Immigrati, turisti, naturalizzati o locali, ripercorri il nostro viaggio a Bruxelles per te stesso viaggiare nel mondo, cliccando sulle cartelle numerate corrispondenti alle cifre sulle cimici del globo.

JP    オーディオビジュアルの導入を通じて、ブリュッセル市内の多様性と文化のハイブリダイゼーションを実証しようとしました。 例えば、首都を訪れ、民族の多様性を記録し、ビデオを収集しました。 移民、観光客、帰化された、またはローカルは、世界の虫の図に対応する番号を付けられたファイルをかちりと鳴ることによってあなた自身のためのブリュッセルの旅行を世界を旅するために、追跡する。

PL    Dzięki instalacji audio-wizualnej staraliśmy się pokazać różnorodność i hybrydyzację kulturową w Brukseli. Na przykład zwierzeliśmy kapitał, zbieraliśmy nagrania i filmy przedstawiające różnorodność etniczną. Imigranci, turyści, naturalni lub lokalni, prześledza naszą podróż w Brukseli, aby podróżować po świecie, klikając ponumerowane pliki odpowiadające liczbom na temat owadów na świecie.

CN    通过我们的视听设备,我们试图展示布鲁塞尔市的多样性和文化混血。 例如,我们参观了首都,收集种族多样性的录音和录像。 移民、游客、归化或本地游客、通过点击与全球虫子相关的数字对应的数字文件、为自己重新追踪我们在布鲁塞尔的旅行、以便在世界各地旅行。

Un parcours dans la ville de Bruxelles. Milla, Luka, Lina, Djimyi.

Un parcours audio-visuel, dans la ville de Bruxelles, montrant la diversité culturelle et l’hybridation de celle-ci. Le support choisi, c’est une vidéo qui représenterait une certaine ville utopique, ou toutes les religions seraient confondues et respectées. Nous avons alors décidé de filmer (a l’aide de notre smartphone) différents lieux de cultes, représentant les religions les plus pratiquées dans Bruxelles, autrement dit, le catholicisme, l’islam et le judaïsme. Pour souligner ce parcours dans la ville, nous nous sommes rendus dans différentes communes (Ixelles, Saint-gilles, Forest ou encore Uccle), et avons filmé notre trajet jusqu’à chacune des destinations. Le montage de la vidéo (fait à partir d’un smartphone) a ensuite été réalisé de manière à montrer cette diversité religieuse, en associant une musique traditionnelle d’une certaine religion, sur les images d’un lieu de culte, autre à celui de la musique en question (par exemple, une musique juive sur les images d’une mosquée). De plus un parcours dans la ville entraîne forcement de nombreuses rencontres, et il était indispensable pour nous, de trouver un moyen de les faire intervenir. Pour cela, nous nous sommes installés à la sortie des différents lieux, et avec politesse et respect, tout en expliquant le but de notre projet, nous avons pu questionner quelques personnes sur leur religion. Nous avons eu la chance de recueillir divers témoignages, abordant les trois religions que nous avons décidé d’étudier (au montage, 1 témoignage par religion).

Leurs interventions sont alors superposées sur les images de notre trajet dans la ville. Les vidéos de notre parcours sont filmées en accéléré, un certain moyen de représenter la vie quotidienne de chacun d’entre nous: les voitures, les passants, le bruit etc… Un contraste avec les vidéos captées des lieux de cultes, beaucoup plus lentes, qui pourraient évoquer, un certain apaisement et l’atmosphère qui se dégage d’un lieu de culte d’une manière générale. Ce fut une très bonne expérience, surtout par ces belles et intéressantes rencontres. Mais également, car nous avons été agréablement surpris, de voir tous ces lieux que nous ne connaissions pas et que nous n’imaginions pas ainsi. Une église est imposante, on la reconnaît à sa grande architecture, ses croix chrétiennes etc. tandis que certaines mosquées, tout comme certaines synagogues, sont beaucoup plus discrètes, voire secrètes. Un aspect que nous n’avions jamais vraiment réalisé. Nous aimerions alors conclure en disant que, Bruxelles est une ville riche dans sa diversité culturelle et religieuse, et c’est ce qui fait tout son charme !

Brusselswide, Sami Khaldoun Katkhouda

Ce montage vidéo reflète les différentes cultures qui sont présentes à Bruxelles, comme par exemple, la chinoise, l’arabe, l’italienne et espagnole et d’autres. En utilisant une caméra et un enregistreur de sons, j’ai pu capturer différents types de musiques pour représenter les différentes cultures. De plus, en mesurant le niveau de décibels de chaque véhicule, j’ai ajusté le volume émis pour chaque véhicule, par exemple, les voitures émettaient à peu près 67 à 69 décibels tandis que les motos émettaient 75 à 89 décibels donc j’ai ajusté le volume de la musique correspondante. En utilisant Final Cut Pro, j’ai pu utiliser et choisir les différentes vidéos et sons que j’avais enregistrés. Je suis allé dans beaucoup de communes et villes comme Woluwe et Saint-Pierre, Ixelles, Anvers et le centre-ville de Bruxelles, notamment la Grand Place et la Place de Brouckère pour enregistrer les artistes de rue. J’ai choisi tous les modes de transport que j’avais pu enregistrer et je les ai rassemblés avec de la musique de différentes cultures. Je me suis inspiré d’une vidéo YouTube de R2BI3nd, celui-ci jouait à un jeu qui s’appelle Minecraft et il avait remplacé les sons par défaut du jeu vidéo avec d’autres sons et ceci m’a donné l’inspiration pour mon projet. En conclusion, je voulais montrer la diversité des nationalités cultures et religions de Bruxelles avec les différents types de transport qui étaient présents à Bruxelles.

Voiture : Espagnol Bus : Indienne Motocycle : Italienne Vélo : Chinoise Tram : Irlandaise Avion : Arabe Piéton : Allemande

Les différentes cultures à Bruxelles à travers l’église. Les participants : Tamara Praz – Patrik Aviron- Violet – Antoine Josset – Sacha Le Bars.

Le projet était de prendre chacun une photo d’église de différent type dans Bruxelles. Nous nous sommes filmé pendant que nous dessinons ces différentes églises. Nous avons chacun prit un type d’église différente et nous avons enregistré des sons propres donc à l’église de chacun et l’avons rajouté sur nos vidéos de nos dessins. Nous avons choisi de mettre nôtre projet sous format vidéo, car on voulait y ajouter un effet auditif avec les différents types d’églises. Le titre étant « Les différentes cultures à Bruxelles à travers l’église », ce titre et projet avais pour but de montré à travers l’église que Bruxelles est une ville multi-culturelle et que malgré les différentes cultures dans les églises, elles ont des points commun d’architectures.

Aymar Denizot, Emily Lewis et Ignacio Vivanco

Lorsque les jeunes ont entendu les termes : « hybridation des cultures à Bruxelles », tous les trois ont eut le même aspect de la culture en tête: les langues. Étant tous les trois plurilingues, ils sont allés à la rencontre d’adolescents à travers la capitale pour retrouver et enregistrer les paroles de langues les plus éloignées les unes des autres. Avec des images de la ville et de locaux, ils ont voulu illustrer la multiculturalité de Bruxelles en mettant ces enregistrements dans la bouche de ces personnes parlant toutes en français qui, tout comme le flamand, a été mis à l’écart exprès pour donner plus de protagonisme à ces cultures cachées dans les quartiers bruxellois. Ainsi, parmi toutes les langues enregistrées, on retrouve dans la vidéo l’espagnol, le russe, le polonais, l’arabe, le néerlandais, le grec, le turc, le chinois et l’anglais.

Les voix de Bruxelles, Sophie FAUCHER, Nojoud ABED.

Nous avions comme consigne de montrer la mixité culturelle dans Bruxelles à travers une œuvre audiovisuelle. Nous avions donc choisi de faire un projet en trois parties:

  • –  Première partie: Montage de voix prononçant quelques phrases dans des langues différentes, illustré par un collage de photos sur feuille blanche (dimensions 0,80/0,50 m) de gens de différentes cultures. 

  • –  Deuxième partie: Vidéo (format 9/16) d’un parcours dans la nature. 


            –  Troisième partie: Un dessin d’architecte sur feuille blanche (dimensions 0,80/0,95 m) d’une rue, dont les bâtiments sont destinés à être recouverts de graffitis (les visiteurs de l’expo peuvent dessiner un graffiti au feutre pour donner de la couleur à la ville). A travers cela on montre que plus il y a d’art et d’expression dans une ville, plus elle est belle. 
Nous avions imaginé que ces trois éléments soient exposés ensemble en ligne horizontale dans l’ordre de la description si dessus. Chaque élément aura la même hauteur. La salle d’exposition serait de préférence sombre avec un éclairage (de préférence froid) par des spots (deux, un pour le dessin et un pour le collage). Des feutres seront à disposition pour permettre aux visiteurs de laisser leur touche personnelle, ainsi qu’un panneau signalétique leur informant qu’ils en ont le droit, et qu’il leur est même demandé. Avec l’idée des trois plans nous voulions montrer les différents constituants de la ville, (les rues, la nature, la population), comme si celle-ci avait été éclatée. L’œuvre est alors observable de près, pour voir les détails, et avec plus de distance, pour voir la ville complète. Le public pourra contribuer dans le développement de la ville dessinée; on veut montrer que plus une ville est remplie d’art, de nature et de cultures, plus elle est riche. 


Visite de musée / une rencontre intergénérationnelle

Les élèves de l’Institut Paul-Henri Spaak et les Séniors de la FIS : Fédérations Indépendantes des Séniors se sont retrouvés pour une rencontre intergénérationnelle au Musée Oldmasters, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Une initiation et des échanges sur les tableaux des maitres et leurs subtilités. Des regards croisés.

Visite de La Chambre Galerie

La Chambre de l’Art et de la Culture a eu le plaisir d’accueillir les élèves de première et deuxième année de l’Institut Notre-Dame De Joie pour rencontrer et interviewer Yvon Goossens exposant à La Chambre Galerie. Une interview, un décodage de ce qu’est une Galerie d’art et ce qu’est une démarche artistique.

« Réinterroger la rencontre et l’altérité dans la ville » Portrait « du » bruxellois

A travers, une série d’ateliers préparatoires, portant sur le rapport à la communication et à la sollicitation de la rencontre, les participants ont été en mesure d’interroger leur rapport à la ville et à la possibilité de chercher les ressources dans l’altérité. A partir d’enquête exploratoire, sur le net, dans les quartiers et en atelier collectif, l’objectif a été d’enclencher une série de rencontres avec des acteurs singulièrement citoyens de lieu « typique » ou « atypique » dans Bruxelles. Au-delà, de la situation géographique, il s’agit de regarder comment être acteur à ce qu’est l’espace collectif. Le travail de recherche a glissé au fil de l’atelier d’une rencontre à une proposition d’établir un « Portrait du Bruxellois ». En d’autres termes, comment se réapproprier le rapport à la citoyenneté dans l’histoire du temps présent. L’objectif fondamental est d’amener la question de la micro-culturalité dans sa diversité. A partir d’un démarchage et d’une aventure dans la rencontre de cette altérité inconnue (dans sa différence et ressemblance) Le portrait et son approche globale – au-delà de la pure esthétique – orientera naturellement la question et interrogera la relation de l’individu à l’espace social et topographique de Bruxelles. Les participants et les rencontres seront mis en une disposition – que le projet sollicite –  de se faire « la ressource des autres ».

Réinterroger la rencontre et l’altérité dans la ville. Institut Paul-Henri Spaak. La Mort Subite : visite du lieu et rencontre avec le gérant et patron (histoire du lieu).

Réinterroger la rencontre et l’altérité dans la ville. Institut Paul-Henri Spaak. Catherine fromagerie.

Réinterroger la rencontre et l’altérité dans la ville. Institut Paul-Henri Spaak. Cinema Nova: visite du lieu et des cabines de projections. Rencontre avec l’équipe du « Nova » (histoire du lieu).

Réinterroger la rencontre et l’altérité dans la ville. Institut Paul-Henri Spaak. Théâtre Toone : visite du lieu et rencontre avec le personnel.

Les nouveaux mythes fondateurs / La fabrique d’une mythologie du temps présent.

Les jeunes ont été en projet autour du mythe d’Hercule et de ses douze travaux et de l’odyssée d’Ulysse. Au fur et à mesure du projet, les jeunes ont été invités à réinventer des mythes fondateurs à partir de leurs subjectivités et de leur perception du Bruxelles d’aujourd’hui, se situant entre réalité et fiction, connaissance et croyance, mythe et discours. L’objectif a été de créer et produire du sens à partir des imaginations collectives, pour cheminer du savoir à l’imagination et des imaginations aux propositions artistiques. S’approprier un regard nouveau sur le monde et proposer de nouveau mythe fondateur. Si l’exercice met l’accent sur la manière de produire le sacré il propose aussi de prendre une distanciation fictive et imaginative – qui n’en est pas moins critique – avec le monde qui nous entoure. En dernier recours, il interroge la légitimité des mythes sur les autres et leurs hiérarchisations.

« Dans l’intimité de la création – regard sur des pratiques artistiques »

La Chambre de l’art et de la culture Euro- méditerranéenne est héritière d’un vaste réseau d’artistes. Ainsi, dans le cadre du projet La Chambre en partenariat avec l’asbl : Mondial sport et culture propose des rencontres avec des artistes professionnels à l’intérieur même de leurs intimités, dans leurs ateliers. Cette opportunité de rencontrer l’art – là où il se crée – est tout à fait différente du rapport à l’institution, à l’exposition aux musées et constitue la possibilité d’un autre regard – plus intime et plus profond qui permet entre autre l’échange, le dialogue, l’approfondissement et surtout la possibilité pour les jeunes de se forger un aperçu de la réalité de la vie d’artiste, singulière, originale tout autant que possible et concrète. Les artistes : Aurel Quiros Miramontes – Sculpture, Pierre Maurcot – Peinture et Valentin Capony – Gravure, qui nous ont fait l’honneur d’ouvrir leur porte et d’accueillir chaleureusement le projet – proposent dans leur atelier respectif une réflexion sur leurs pratiques et leurs enjeux, un partage de leurs obsessions et leurs questions ainsi que des démonstrations en temps réel de leurs pratiques.

Aurel Quiros Miramontes – Sculpture

Pierre Maurcot – Peinture

Valentin Capony – Gravure

Initiation picturale / Galerie Lin. Athénée Léon Lepage.

Les élèves de cinquième et sixième année de L’Athénée Léon Lepage, ont participé à un atelier d’art plastique d’initiation picturale à la Galerie Lin, partenaire de La Chambre. Une occasion de s’initier à la tempera (technique de peinture à l’œuf).

« Bruxelles demain ? »

A partir de documents historiques et de l’histoire de Bruxelles, Nous avons invité les participants à proposer un regards créatif et visionnaire sur le Bruxelles du futur, le Bruxelles de demain.

L'exposition

Remerciement

Un tout grand merci à Ahmad Aminian, pour m’avoir soutenu et fait confiance tout au long de ce projet. De m’avoir permis une réelle interrogation pédagogique de nature expérimentale avec l’enjeu majeur de faire de l’art un moyen de fédération, de communication, de connaissance et d’humanisation, tout en ne dégradant jamais sa nature profonde.

Un tout grand merci à mes amis artistes et partenaires Nasrine Kheltent et Guillaume Hoedt, pour m’avoir soutenu, accompagné durant le projet pour leurs aides, leurs pertinences et leur expertises artistiques ainsi que leurs travails bénévoles plus que loyale.

Un grand merci à Juliette Baudoin, artiste et professeur au Lycée Français, Jean Monet, pour sa patience et sa confiance et son aide pédagogique précieuse depuis l’origine de mon rapport à la pédagogie artistique.

Un grand merci à Vincent Amiri, photographe et Professeur à l’institut Paul Henri Spaak pour notre visite au Musée et nos nombreuses sorties pédagogiques dans le centre de Bruxelles, ainsi que pour la perspective de futur projet.

Un grand merci à Jérôme Libon, professeur d’histoire à l’Athénée Léon Lepage, pour notre collaboration pédagogique et notre sortie organisé à la Galerie Lin.

Un merci particulier à Abdel El Akel, de l’association Mondial Sport pour nos visites d’ateliers d’artistes et pour sa confiance et la richesse de notre collaboration.

Un grand merci à Florence Planchet, de la Fédération indépendantes des séniors pour m’avoir donné carte blanche dans mes propositions expérimentales.

Un grand merci à Marianne Pierson et son collègue pour nos collaborations, les visites de la Chambres Galerie et leurs soutiens dans le projet.

Un très grand merci à Aurel Quiros Miramontes, Pierre Maurcot et Valentin Capony pour leurs travails artistiques d’exceptions et leur sens profond du partage, de la communication et de la démocratisation de leurs pratiques artistiques.

Un grand merci à l’équipe du « Cinema Nova », Du « Théâtre Toone », du personnel de la « Mort Subite » et aux patrons de la fromagerie « Catherine » pour leurs rapports avec les Jeunes et leurs projets artistiques.

Merci aussi à Juliette Dvlt, Eva Nothomb, Marina Yerles et Laureen Machu pour leurs aides et soutiens lors de l’accrochage de l’exposition.

Enfin, un merci, plus qu’un très grand merci à tous les jeunes qui ont participés et investis de leurs créativités le projet pédagogique. Qui me donnent la profonde conviction qu’il faut persévérer à vouloir transmettre l’art dans sa réception et sa création, dans sa démocratisation et qui par l’émerveillement que produit en nos yeux un regard sur l’altérité qui se révèle enfin dans ce qu’elle a de plus singulier, dans ce qu’elle a de plus inavoué à elle-même : dans son exception. L’art est le lieu de l’exceptionnalité, et il convient d’avoir à l’esprit qu’il ne peut rentrer exhaustivement dans une science de l’amalgame et de la généralité ; aussi positiviste soit elle. Puisque son principe réside dans l’exception comme l’antithèse des autres disciplines ; ainsi que, comme l’antithèse de l’art lui-même – c’est cette exception qu’il nous faut œuvrer à faire devenir la règle.

Yvon Goossens