JULIE SEYDOUX

« Du calme et de la résistance. De la douceur dans l’emploi des moyens. La légèreté mise au service de l’intensité. Posture de retrait (à quelques millimètres de la tempête) et de com-préhension active de l’entourage, des dispositions d’objets, que le dessin soit entourement de parties très fines (/particules) de réalité, autant qu’il y appartient à ce réel, se constitue en dehors du sentiment de l’inexistence, de l’impossible ouverture (/lumière – mise à jour) sur ce qu’il Y A à voir. Dans l’impossible mise à jour du IL Y A, se place une litanie, une liturgie, une possible a-préhension du réel. Se joue la distance au réel dans son écart plutôt que dans une volonté de rassemblement (de l’image et de l’objet) ou d’inclusion. Moyens tournés vers la permanence (et le sentiment de temps infini, extensible qui en découle) de cet écart, comme constitutif (de l’existence) d’une présence – donc à présenter aussi. Comme flottement sans origine (ni destination bien sûr). Les dessins fonctionnent comme des acronymes. Ils contiennent une promesse faite de moments d’intensités abruptes, où l’écriture loge et devient signe. »